22.4.08

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c'était très simple...journée de portes ouvertes partout l'école.
s'il fallait ouvrir et montrer nos ateliers...
si je considère tout espace comme espace de réflexion et de travail...et en tout moment...
bref...j'ai bien ouvert mon atelier, pendant deux heures, pour les gens. dommage que personne n'est pas resté un moment à mon cote pour en discuter!!!!

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pendant un séjour au brésil, dans la ville de recife, j’ai présenté
un projet pour le musée d’art moderne, mamam, qui faisait un
appel aux projets. finalement, des gens du centre d’art
contemporain de recife se sont montrés enthousiastes pour sa
réalisation. en route…
transfigurer le banal. l’idée, c’est de détourner le budget artistique
acquis, destiné à la réalisation d’une œuvre, pour acheter des
matériaux de construction qui seront ensuite échangés par les
cartons et les planches du bois que les gens des favelas utilisent
pour revêtir ces maisons.
puis, recouvrir la façade du musée avec tout ce qui je pourrais
échanger dans les favelas.
je propose un questionnement et une invitation au débat sur la
précarité des institutions culturelles et politiques, face à la vraie
situation du public qui n’a pas accès à l’art, surtout dans les pays
d’amerique du sud.
démocratiser l’art en commencant par le dialogue. Cette
proposition serait accompagnée des débats et conférences sur
ce sujet, entre les différentes structures et acteurs de l’art
contemporain.
pendant la période d’exposition, cette pièce se présenterait
dehors le centre culturel, 24 heures en contact avec le public,
restant vide l’intérieur du centre d’art.
étant le spectateur celui qui active la pièce d’art, c’est important
qu’il garde une confrontation jour et nuit avec cette proposition.
ce n’est pas seulement une altération du paysage urbain habituel
mais une autre perception qu’on peut avoir du musée.